mercredi 3 février 2016

La petite famille de Loïc Dauvillier, Marc Lizano et Jean-Jacques Rouger



Le livre : 

La petite famille de Loïc Dauvillier, Marc Lizano et Jean-Jacques Rouger aux éditions de la Gouttière, 102 pages, 19 € 00
Publié le 13 avril 2013



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat reçu après une opération Masse critique organisée par la communauté de lecteurs Babelio





Le pitch : 


Lorsque l'on arrive à la campagne, il y a Mémé et Pépé. Avec Mémé, c'est super. On va au jardin. On donne à manger aux poules, on ramasse les oeufs. Le soir pendant que Pépé regarde la télévision, on joue aux cartes. Avec Pépé, c'est pas facile de savoir s'il est en colère ou content. Maman elle dit que Pépé c'est comme un ours. Il râle, il ronchonne mois il est pas méchant. Il est tout doux. Moi, je trouve qu'il a la peau râpeuse. 
Pourtant un jour, avec ma petite soeur, on a découvert qu'on avait un super Pépé. 



Ce que j'en pense : 

Sur la page de garde, j'apprends que le livre que j'ai entre les mains est en fait l'intégrale de la série publiée initialement. Cela explique le format moins classique de cette bande dessinée. 

La première des trois parties va vraiment dans le sens du pitch. Sous des airs peu amènes, on découvre que Pépé peut être un homme drôle, gentil, doux... C'est une véritable révélation pour les enfants. 
J'ai aimé ce récit simple, vu par l'œil du "grand" garçon. C'est enfantin, mais loin d'être idiot ou gagatisant. 

La seconde histoire en dévoile encore un peu plus évidemment et on l'aime de plus en plus ce pépé qui a aussi été jeune. Chaque intrigue n'est pas extraordinaire dans le sens où il n'y a pas de magiciens, de trolls ou autres, mais elle est touchante par sa simplicité, par l'évocation de moments uniques. 

La troisième histoire m'a carrément tirer des larmes. Oui cela peut paraître idiot avec une bande dessinée plutôt jeunesse, mais on y aborde un sujet douloureux : la perte d'un être cher et tout ce qui peut se greffer dessus. 

Les graphismes sont rigolos. Ce n'est pas un trait ultra fin, mais on cerne très bien l'environnement. On y plonge sans peine. 
Les textes sont tout aussi simples et familiales. 

Cette trilogie est idéale pour aborder les questions existentielles posées par les enfants sur la vie, la famille etc...




Et s'il fallait mettre une note : 16 / 20 







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