lundi 20 novembre 2017

L’écarlate de Venise de Maria Luisa Minarelli



Avant première 2018


Le livre :

L’écarlate de Venise de Maria Luisa Minarelli aux éditions AmazonCrossing, 336 pages, 9 € 99.
Publié le 6 février 2018



Pourquoi cette lecture :

Il s’agit d’un partenariat choisit sur présentation de ce titre par AmazonCrossing.



Le pitch :

Venise, 1752. Par une glaciale nuit de décembre, un homme est retrouvé étranglé dans une ruelle. Il est la première victime d’une série de meurtres auxquels Marco Pisani, haut magistrat de la République de Venise, se trouve mêlé.
Idéaliste et passionné, Pisani est un précurseur des Lumières qui a compris depuis longtemps que ce qui est légal n’est pas toujours juste. Amoureux de sa ville, il la voit avec tristesse sombrer dans la décadence. Ses enquêtes ne font que renforcer ce sentiment en levant définitivement le voile sur la part d’ombre d’une société en proie aux conflits familiaux, aux rumeurs destructrices et au vice.
Aidé de son ami avocat Zen, de Nani le gondolier sans scrupule et de la belle et indépendante Chiara, Pisani mène l’enquête sans relâche, des chantiers de l'Arsenal aux prisons du palais des Doges, en passant par les maisons de jeux et les palais de la noblesse… Jusqu’à découvrir la vérité, aussi amère que surprenante.
Un roman policier captivant, porté par une écriture élégante et précise !


Ce que j’en pense :

Me présenter un roman d’inspiration polar historique avec pour cadre Venise et époque le XVIII ème, c’était presque assurément me faire fondre assurément de bonheur au moins sur le papier. Qu’en fut-Il dans les faits ?

Cette lecture a été globalement plaisante pour toutes les raisons déjà évoquées quelques instants auparavant.

Le style de l’auteur est agréable, fluide et plaisant. Pas grand-chose à redire sur ce point.

Il y a aussi indéniablement eu de bonnes recherches avant l’écriture car ce roman est truffé presque à chaque paragraphe de détails très précis sur les mœurs, habitudes, coutumes des Vénitiens de cette période. Idem pour les décors qui sont admirablement décris sans pour autant que cela alourdisse trop le récit.

Les personnages sont eux aussi assez détaillés et on les imagine sans peine évoluer dans la Sérénissime de 1752. Chacun a sa place, son rôle, ses caractéristiques parfois limite caricaturales, mais cela passe assez facilement. On n’y accorde que peu d’importance au fond.
J’ai trouvé les protagonistes masculins vraiment sensibles. Ils laissent poindre des moments de faiblesse auxquels je n’aurai pas cru. Cela ne m’a pas dérangé à proprement parlé, mais réellement surprise. Un peu de changement, je ne dis pas non.

L’intrigue en elle-même reste classique. Elle est bien menée, c’est le principal. Je me suis prise au jeu si j’ose dire et j’ai passé un bon moment. Ce ne sera pas ma lecture de l’année, mais elle laisse un agréable souvenir général qui perdurera même si les détails s’estomperont.




Et s’il fallait mettre une note : 14 / 20


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