lundi 12 mai 2014

Naufrages de Philippe Zaouati




Le livre : 

Naufrages de Philippe Zaouati aux éditions des Rosiers, 119 pages, 20 €.



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat à l'initiative de l'auteur lui-même. 
J'avais déjà eu le plaisir de découvrir son premier roman en partenariat "La fumée qui gronde", me voilà donc prête à plonger de nouveau dans sa prose et un tout autre univers pour cette fois. 


Le pitch : 

Un roman qui met en scène Tomislav, Josef, Ava, Norbert, entre Prague, Sofia, Paris et Tel Aviv... 
Souvenirs, retour en arrière, passé très présent... Trop ?


Ce que j'en pense : 

On est loin du monde de la finance et des banques comme pour le premier roman de Philippe Zaouati, mais au final, ce titre est proche tout de même car le destin d'une vie peut être fort tortueux et déjà, il avait été question de trajectoire de vie dans "La fumée qui gronde". 

La mise en page choisie est un peu austère. 
Cela ne m'ennuie pas car ce récit ne nécessite pas particulièrement de fioritures, cependant le manque d'aération dans le texte amène une impression de fouillis, d'accumulations de détails et de tranches de vie pas forcément bien rangé donc. On s'y retrouve un peu noyé. Comme la narratrice, on peine à y voir clair. 
Faut aussi dire que les années d'après guerre ne sont pas si faciles. Il faut y trouver sa place avec tous ces absents et ces effets de communautés. Et puis le passé est lourd. 
On ressent cette pesanteur d'ailleurs aussi dans le style d'écriture. C'est un sentiment qui est toujours là. C'est constant et j'ai trouvé cela troublant. 

Ce récit n'est pas complètement fictif. Il y a également un gros effort de documentation. C'est un roman fouillé, travaillé et je dirai sans doute personnel dans le sens où ce texte est lourd de sens. (Voir aussi la dédicace de l'auteur pour son épouse ). 

J'aurai voulu pouvoir m'y immerger plus, mais je n'ai pas réussi. Je suis restée en surface, simple spectatrice et j'ai bien senti que je passais à côté de quelque chose qui m'échappait. C'est frustrant et en même temps je sais bien que l'on ne parvient pas systématiquement à entrer en communion avec un texte et ce pour diverses raisons. 
Dommage pour moi. 


Et s'il fallait mettre une note : 11 / 20. 




2 commentaires:

zazy a dit…

Pourtant j'étais attirée par la couverture !! mais je passe

Emeralda a dit…

Elle est belle, c'est vrai, mais j'ai moins accrochée au reste. Cela arrive.