jeudi 8 octobre 2015

Moi et le diable de Nick Tosches



Rentrée littéraire 2015 



Le livre :

Moi et le diable de Nick Tosches aux éditions Albin Michel, 418 pages, 22 € 90.



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec Babelio et les éditions Albin Michel. 



Le pitch :


Nick, un écrivain vieillissant, commence à sentir les effets du temps et de la vie qui passe. Comme pour combattre l'inéluctable, il part en quête de jeunes femmes qu'il sait pouvoir impressionner par son raffinement et son érudition. Une nuit, dans un bar de New York, il rencontre l'envoûtante Melissa, avec qui il va vivre une expérience inédite. Mû par une pulsion incontrôlable et quasi animale, il découvre une dimension insoupçonnée d'un plaisir pur et pervers, le goût du sang, et se laisse submerger par une extase spirituelle et sexuelle d'autant plus intense qu'elle est impie. 
Son corps comme son esprit s'en trouvent étrangement revigorés mais bientôt, la soif qu'il cherche à étancher le plonge dans des ténèbres effrayantes. Avec Moi et le Diable, roman dérangeant et virtuose, cru et furieux, qui revisite avec originalité le thème de l'immortalité et du pacte faustien, Nick Tosches s'impose définitivement comme l'un des derniers hors-la-loi de la littérature. 


Ce que j'en pense : 

Voilà une lecture découverte car je ne connaissais pas du tout Nick Tosches, auteur pourtant connu de bien des lecteurs. Il n'est jamais trop tard pour combler une lacune surtout quand on reste assez curieux pour découvrir de nouvelles façons d'écrire. 

Ceci dit, pour apprécier une œuvre ( et ce n'importe laquelle), il faut aussi que celle-ci trouve un écho chez le lecteur. 
Hélas, j'avoue avoir eu du mal à trouver cette résonance et ce dés les premières pages. Je me suis laissée submerger par une prose riche, nerveuse, angoissante, dérangeante. Je n'ai pas pu saisir le sens d'un flot de mots qui m'est littéralement tombé dessus, je m'y suis noyée. C'était le trip de l'auteur, pas le mien. Certaines longueurs m'ont achevé. 

Ce roman n'est pas pour tout le monde, c'est indéniable, mais cela ne signifie pas qu'il n'est pas bon. Il trouvera son public j'en suis certaine. 
C'est un OVNI littéraire, un ouvrage déconcertant, hors norme et cela fait du bien dans le paysage de l'édition. Trop de formatage et on coule. Je regrette juste de n'avoir pas pu, su prendre ce navire sur cette mer de créativité. La prochaine fois peut-être. 



Et s'il fallait mettre une note : 9 / 20 




2 commentaires:

Michel a dit…

La note: 9/10 ou 9/20 ???

Emeralda a dit…

Oui, j'ai fait une petite erreur que je viens de rectifier, la note est bien de 9 / 20 pour ce livre.