jeudi 8 décembre 2022

La constance du prédateur de Maxime Chattam

 



Le livre : 


Version audiolib 


  • Durée d'écoute : 13 heures et 23 minutes
  • Auteur : Maxime Chattam
  • Narrateur: Sylvain Agaësse
  • Date de publication : 07 novembre 2022 


Quatrième de couverture : 


Ils l'ont surnommé Charon, le passeur des morts.

De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d'oiseau.

Il n'a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu'il a laissées derrière lui. Jusqu'à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d'une mine abandonnée...

Plongez avec Ludivine Vancker dans le Département des Sciences du Comportement, les profilers, jusque dans l'âme d'un monstre.



Ce que j’en pense : 


Banalités, routines, vies ordinaires plus ou moins bien réglées et d’un coup la noirceur vous frappe d’autant plus brutalement que l’on pense que cela n’arrive qu’aux autres. 

Choix de carrière pour voir autre chose, sous un autre angle, mais au final toujours lutter contre le mal. 

Des trajectoires de femmes fortes ou moins fortes. Banales, ordinaires ou guerrières, femmes actives, de leur époque, modernes, mais avec des fêlures. 

L’écriture de Maxime Chattam leur rend hommage dans ce roman où le mal se glisse partout de manière brutale ou incidieuse. Mais il y a aussi des hommes dans ce récit. Ils sont comme elles. Des qualités, mais également des faiblesses plus ou moins cachées. Personnes n’est parfait, intouchable, pas même l’auteur des crimes qui sont le sujet du roman ici présent. Enfin pas le sujet, le support du récit, le fil conducteur. 


L’intrigue est prenante et il y a des rebondissements. 

Quelques raccourcis sont pris et l’auteur ne se cache pas en postface d’avoir pris quelques libertés au nom de l’écriture de fiction qui se doit être haletante. On n’est pas dans un documentaire non plus. C’est proche du réel sans en être l’esclave. 

Comme j’ai eu la version audiolib, je puis vous dire que le lecteur avait une voix très agréable, mesurée, modulée et bien que les femmes soient au cœur de tout, cela ne m’a pas gêné. Il a parfaitement su se mettre au service du texte et du récit. 


J’ai apprécié que l’histoire ne se termine pas avec le bouclage de l’enquête. C’était intéressant que l’auteur nous donne des éléments sur les différents protagonistes sur l’après. La coupure avec eux est plus douce. C’est comme si on refermait lentement une porte sur ce volet de l’histoire de l’humanité décidément pas toujours reluisante. 

J’ai aimé également la postface très à cœur ouvert. 

Bref un écrit où l’humain est là de bout en bout. 


Au final, j’ai pris pas mal de plaisir avec le livre audio. C’est un bon titre qui peut ravir les amateurs du genre. Après je n’ai pas lu ou écouté assez de Maxime Chattam pour juger ce titre dans sa belle bibliographie, mais c’est pour moi un bon opus. 


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