vendredi 16 octobre 2015

Vacances de la Toussaint



Si vous me lisez régulièrement, vous savez déjà que le blog se met en pause lors de chaque période de vacances scolaires afin que je puisse vraiment me consacrer aux miens. Ce billet d'information ne vous surprendra pas et même à la limite, ne vous apprendra rien. Pour tous les autres, il restera utile.

Profitez bien de vos moments de temps libre et rendez-vous dés le 2 novembre ici même pour de nouveaux billets de lecture.

lundi 12 octobre 2015

Tendance dominatrice de Gilles Milo-Vacéri


Attention lecture pour public averti



Le livre : 

Tendance dominatrice de Gilles Milo-Vacéri aux éditions HQN, 32 pages sur mon iPad grand format, 0 € 99.



Pourquoi cette lecture : 

Je suis en partenariat régulièrement avec cet auteur aux multiples facettes et ce titre en est un nouveau. 



Le pitch : 

Encore un amant incapable de la satisfaire... Malgré ses nombreuses liaisons, Giulia ne parvient pas à connaître le vrai, l’impérieux plaisir. Mais qu’est-ce qui cloche chez elle ? Décidée à connaître elle aussi les frissons de la pure jouissance, Giulia se lance dans une quête, une quête pour trouver ce qui la fera vibrer…




Ce que j'en pense : 

Une nouvelle fois, me voilà plongé dans un écrit de Gilles Milo-Vacéri. C'est un écrivain assez prolifique, mais comme j'ai toujours apprécié ses récits jusqu'à présent, j'avoue que c'est sans aucune appréhension que je me lance dans une nouvelle lecture. 

Petite précision historique néanmoins (au tout début de ce texte, il est fait référence à une de nos anciennes ministres), Simone Veil n'a pas été une grande résistante car elle n'a appartenu à aucun réseau de la Résistance ( même si elle a pu rendre des services), mais c'est néanmoins une survivante des camps de la mort. Elle a tenu bon et possède indéniablement une force de caractère ainsi qu'un courage peu commun. Il en fallait aussi pour défendre le projet de la légalisation de l'avortement. L'une de ses sœurs en revanche fut résistance et également déportée. 

On retrouve très vite la "griffe" de l'auteur. Quand on apprécie depuis un moment son style, c'est forcément un plaisir. Pour les nouveaux lecteurs, cela ne devrait pas être un soucis. C'est tellement évident. 
De la sensualité, du charme, de l'érotisme, mais pas de vulgarité. 
Plongez donc, vous deviez en ressortir tout frissonnant (de désir et de plaisir). 



Et s'il fallait mettre une note : 15 / 20



jeudi 8 octobre 2015

Moi et le diable de Nick Tosches



Rentrée littéraire 2015 



Le livre :

Moi et le diable de Nick Tosches aux éditions Albin Michel, 418 pages, 22 € 90.



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat avec Babelio et les éditions Albin Michel. 



Le pitch :


Nick, un écrivain vieillissant, commence à sentir les effets du temps et de la vie qui passe. Comme pour combattre l'inéluctable, il part en quête de jeunes femmes qu'il sait pouvoir impressionner par son raffinement et son érudition. Une nuit, dans un bar de New York, il rencontre l'envoûtante Melissa, avec qui il va vivre une expérience inédite. Mû par une pulsion incontrôlable et quasi animale, il découvre une dimension insoupçonnée d'un plaisir pur et pervers, le goût du sang, et se laisse submerger par une extase spirituelle et sexuelle d'autant plus intense qu'elle est impie. 
Son corps comme son esprit s'en trouvent étrangement revigorés mais bientôt, la soif qu'il cherche à étancher le plonge dans des ténèbres effrayantes. Avec Moi et le Diable, roman dérangeant et virtuose, cru et furieux, qui revisite avec originalité le thème de l'immortalité et du pacte faustien, Nick Tosches s'impose définitivement comme l'un des derniers hors-la-loi de la littérature. 


Ce que j'en pense : 

Voilà une lecture découverte car je ne connaissais pas du tout Nick Tosches, auteur pourtant connu de bien des lecteurs. Il n'est jamais trop tard pour combler une lacune surtout quand on reste assez curieux pour découvrir de nouvelles façons d'écrire. 

Ceci dit, pour apprécier une œuvre ( et ce n'importe laquelle), il faut aussi que celle-ci trouve un écho chez le lecteur. 
Hélas, j'avoue avoir eu du mal à trouver cette résonance et ce dés les premières pages. Je me suis laissée submerger par une prose riche, nerveuse, angoissante, dérangeante. Je n'ai pas pu saisir le sens d'un flot de mots qui m'est littéralement tombé dessus, je m'y suis noyée. C'était le trip de l'auteur, pas le mien. Certaines longueurs m'ont achevé. 

Ce roman n'est pas pour tout le monde, c'est indéniable, mais cela ne signifie pas qu'il n'est pas bon. Il trouvera son public j'en suis certaine. 
C'est un OVNI littéraire, un ouvrage déconcertant, hors norme et cela fait du bien dans le paysage de l'édition. Trop de formatage et on coule. Je regrette juste de n'avoir pas pu, su prendre ce navire sur cette mer de créativité. La prochaine fois peut-être. 



Et s'il fallait mettre une note : 9 / 20 




lundi 5 octobre 2015

L'appel du coucou de Robert Galbraith



Le livre : 

L'appel du coucou de Robert Galbraith aux éditions Le livre de poche, 720 pages, 8 € 30. 



Pourquoi cette lecture : 

Ce roman me faisait de l'œil depuis un bon moment, mais comme souvent, l'occasion de le lire ne se présentait pas. 
Je suis de celles qui n'a pas lu la saga des Harry Potter. Pitié ne me jetez pas des pierres !!!!!  Un jour peut-être que je comblerais ce manque, mais c'est parce que je suis sans doute plus attirée par un polar que par des apprentis sorciers. 



Le pitch : 

Lorsque le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée, dans un quartier chic londonien, l'affaire est vite classée. Suicide. Jusqu'au jour où John Bristow, le frère de la victime, frappe à la porte du détective privé Cormoran Strike. Cet ex-lieutenant de l'armée, revenu d'Afghanistan amputé d'une jambe, est au bout du rouleau : sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée, un naufrage. 
Aidé par une jeune intérimaire finaude, virtuose de l'Internet, il reprend l'enquête. De boîtes de nuit branchées en palaces pour rock stars, Strike va passer de l'autre côté du miroir glamour de la mode et du people pour plonger dans un gouffre de secrets, de trahisons, et de vengeances. 

Robert Galbraith est le pseudonyme de J.K. Rowling.



Ce que j'en pense : 

Tout respire la patte toute britannique de l'auteur. C'est un plaisir de plonger dans Londres, ses personnages multiples et si différents, avec néanmoins des caractéristiques typiques qu'on aime retrouver dans ce type de roman. C'est un peu comme s'il existait des codes tacites à respecter pour que le livre soit bon, pour que le rendez-vous soit réussit. 

L'intrigue est presque un prétexte pour avoir accès à ces protagonistes que l'on se plaît à découvrir. Ce sont des êtres presque plus vivants que certaines personnes que l'on croise ici ou là. Il y a de la matière dans cette écriture en apparence fort fluide et simple. C'est juste que l'auteur sait raconter les histoires de façon très naturelle. 

J'ai passé un très agréable moment avec cette lecture. Aucune longueur à déplorer et pourtant cela aurait pu être le cas en plus de 720 pages. 
Je sais qu'un autre roman permet de retrouver Cormoran Strike et d'autres personnages. Je crois que je vais m'y pencher dessus un de ces jours. 



Et s'il fallait mettre une note : 14 / 20



jeudi 1 octobre 2015

Vladimir Vladimirovitch de Bernard Chambaz



Rentrée Littéraire 2015


Le livre : 

Vladimir Vladimirovitch de Bernard Chambaz aux éditions Flammarion, 373 pages, 20 € 00.



Pourquoi cette lecture : 

Il s'agit d'un partenariat obtenu lors d'une opération Masse critique organisée par la communauté de lecteurs Babelio. 



Le pitch : 

Pendant une année, Vladimir Vladimirovitch Poutine, homonyme du président russe, consigne la vie de son double dans trois cahiers. Le cahier rouge raconte son enfance puis son entrée au KGB. Le gris retrace ses cinq années comme agent secret en Allemagne puis sa lente métamorphose en homme de l'ombre dans les années 1990. Le noir décrit sa vie depuis son accession à la présidence.



Ce que j'en pense : 

Je suis loin d'être une fan de Poutine, aussi lire ce livre sorti pour la rentrée Litteraire 2015 est plus le fait de ma curiosité toujours aussi grande que tout autre élément. Je me demandais ce que pourrait donner cet ouvrage avec au centre un tel personnage, ainsi que son "double" ( celui qui consigne les faits dans ses petits carnets). 

On reste dans le romanesque car la vie même de Poutine est un roman. Il y a toutefois, un aspect sérieux et un autre complètement décalé. Au final, ce livre m'aura laissé avec une impression très mitigée. 
Je l'ai rapidement lu alors que Poutine n'est pas l'homme sur lequel je souhaite lire le plus d'ouvrages. Je ne peux pas dire que j'ai été captivée, mais intéressée. J'ai en effet pu découvrir ou redécouvrir ce qu'était l'ex URSS. Je l'ai connu par les médias, j'ai quelques souvenirs plus ou moins flous qui remontent à mon enfance, à mon adolescence. C'est une incursion à la fois géographique, historique, sociétale, une vision presque journalistique, d'investigation. 

Il faut suivre, avoir si possible quelques bases de culture générale assez solides. 
Le style n'est pas ultra pointu, mais il existe. Dans ce grand bazar, peu de choses sont dues au hasard. Il y a des couches qui se succèdent. On est comme avec des poupées russes. 

Ce livre ne plaira pas à tout le monde. Ceci étant dit, il renforce ma conviction que parfois grâce à la littérature que l'on comprend mieux le monde. 


Et s'il fallait mettre une note : 12 / 20